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Sur le toit avec… Joël Renaud

D’apprenti à chef d’entreprise avec onze collaborateurs. Avec 46 ans d’expérience au compteur, Joël Renaud est sans aucun doute l’une des personnes les mieux placées pour témoigner de sa passion pour le métier de couvreur. « Ce métier est idéal pour ceux qui n’ont pas le vertige et qui aiment le travail manuel. »

Comment avez-vous commencé à travailler comme couvreur?

Comme beaucoup, j’ai commencé par un apprentissage. À l’âge de quinze ans, j’ai travaillé dans une entreprise qui s’occupait à la fois de plomberie et de zinguerie. À l’époque, en 1976, on avait l’habitude de combiner ces deux spécialités, mais progressivement, la plomberie s’est rapprochée du chauffage et la zinguerie s’est davantage intégrée aux travaux de toiture.


Pendant dix ans, j’ai travaillé pour la même entreprise, mais l’envie était trop forte et j’ai donc créé ma propre entreprise en 1986. C’était un grand pas, mais j’étais convaincu que cela marcherait. J’en avais envie. À l’époque aussi, il y avait déjà beaucoup de travail pour les couvreurs et, chez mon employeur, j’avais acquis de l’expérience dans le démarchage.


J’ai tout de suite commencé avec un apprenti et, petit à petit, l’entreprise s’est développée. Aujourd’hui, nous sommes onze. Bien sûr, cela change beaucoup de choses. Il n’y a pas que le travail de toiture : recherche de nouveaux clients, suivi administratif, etc. C’est un travail très varié et mon fils apporte lui aussi sa pierre à l’édifice. En effet, il y a lui aussi pris goût et a récemment rejoint l’entreprise.


Qu’est-ce qui vous plaît dans le travail de couvreur ?

C’est formidable de trouver la bonne solution pour chaque client et de la mettre en œuvre. Rendre un client heureux est très satisfaisant. C’est la mission que nous poursuivons à chaque fois que nous montons sur le toit.


Par ailleurs, beaucoup de choses ont changé. Le métier de couvreur était autrefois difficile, et il l’est encore en partie. On travaille en hauteur par tous les temps, mais j’adore être dehors. Voir le monde depuis un toit me procure toujours un sentiment de bonheur après toutes ces années.


Aujourd’hui, nous disposons également de nombreux outils. Chaque couvreur dispose d’une grue télescopique et nous ne devons donc plus porter les matériaux en hauteur. C’est vraiment un monde de différence par rapport aux premières années.


En outre, notre travail est devenu beaucoup plus polyvalent. Il y a les travaux de toiture, mais nous sommes souvent aussi responsables de la finition des façades. Dans de nombreux cas, nous sommes le principal poste de coûts d’un projet de construction ou de rénovation. Nous ne manquerons pas de travail de sitôt...

À quoi ressemble le couvreur idéal selon vous ?

Il faut combiner de nombreuses compétences. Un bon couvreur réfléchit, anticipe, s’adapte aux nouvelles situations et cherche toujours la meilleure solution. Comme notre métier évolue très vite, il faut aussi être prêt à suivre ces évolutions, ne serait-ce qu’en ce qui concerne les normes d’isolation, qui deviennent de plus en plus strictes.

Enfin, recommanderiez-vous à des jeunes ou à d’autres ouvriers du bâtiment de devenir couvreurs ?

Absolument ! Ceux qui n’ont pas peur et qui aiment le travail manuel adoreront travailler sur un toit. Je suis couvreur depuis 46 ans et j’exerce toujours ce métier avec autant d’enthousiasme.


Comme expliqué, c’est une profession en constante évolution. En devenant couvreur, vous optez pour un métier très innovant. De nouveaux produits tels que l’EPDM ont révolutionné les toits plats, mais nous constatons aussi de nombreuses innovations dans d’autres matériaux.


Lorsque vous créez votre propre entreprise, vous avez également l’avantage de pouvoir organiser vous-même votre travail. Cela donne énormément de liberté et j’aime ça.

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